Un concept mal compris mais essentiel
L’estime de soi n’a rien à voir avec l’arrogance, la performance ou la confiance “boostée”. C’est la manière dont vous vous percevez, vous vous jugez et vous vous traitez.
C’est votre écologie interne.
Les trois piliers de l’estime de soi
- L’amour de soi
C’est la capacité à s’accepter sans condition. Pas seulement quand vous réussissez. Pas seulement quand vous êtes “parfaite”. Quand vous êtes humaine. - La vision / l'image de soi
Comment vous vous voyez : vos forces, vos faiblesses, vos compétences, votre valeur. Une image réaliste, stable, pas dépendante des autres. - La confiance en soi
La sensation interne : “je peux”, “je suis capable”, “je vais y arriver”. C’est un ancrage, pas une injonction.
Comment se construit (ou se fragilise) l’estime de soi ?
Elle se forme très tôt : éducation, modèles relationnels, messages reçus, expériences d’enfance, environnement.
Dans l'enfance, l'estime de soi est externe : elle vient des parents, des proches, des enseignants qui la renforcent ou l'abîment.
Elle se réajuste ensuite au fil des expériences de vie : relations, réussites, échecs, transitions, ruptures.
Et surtout, si elle est abîmée, elle peut se réparer !
Pourquoi c’est un pilier de la santé psychologique
Une estime de soi solide permet :
- de poser des limites,
- de faire des choix cohérents,
- de sortir des comparaisons,
- d’éviter la suradaptation,
- d’avoir une relation apaisée avec ses expériences.
Ce n’est pas du confort. C’est une base interne stable.