Une expression galvaudée, un besoin vital
On vous répète qu’il faut “poser des limites”. D’accord. Mais concrètement, qu’est-ce que ça implique?
Poser ses limites, c’est avant tout se reconnaître comme une personne à part entière, avec des besoins, des contraintes, des émotions et des capacités. C’est un acte de régulation, pas un acte d’agression.
Les vraies bases : repères internes et repères externes
Poser ses limites repose sur deux compétences :
- Savoir ce qui est acceptable pour vous (repères internes)
Cela demande d’identifier vos besoins fondamentaux, vos signaux d’alerte, vos zones de saturation & vos valeurs essentielles.
Sans cette base, impossible de savoir où placer le curseur. - Être capable de l’exprimer clairement (repères externes)
Une limite n’a pas besoin d’être agressive. Elle doit être simple, directe, réaliste & cohérente. C’est une frontière, pas une menace.
Pourquoi c’est souvent difficile
Parce que beaucoup ont appris :
- à éviter les conflits,
- à se taire pour maintenir la paix,
- à prioriser l’autre,
- à minimiser leurs ressentis.
Poser une limite peut alors donner l’impression de déranger, décevoir ou provoquer. C’est normal de le ressentir ainsi. Cela fait partie du réapprentissage.
Les bénéfices rapides
Une limite bien posée permet :
- d’éviter la surcharge émotionnelle,
- de clarifier les relations,
- de préserver son énergie,
- d’augmenter la confiance en soi.
C’est un outil de stabilité psychique autant qu’un outil relationnel.